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 .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée}

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Rosemarie Adams

Rosemarie Adams

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.: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Vide
MessageSujet: .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Icon_minitimeSam 5 Avr - 5:17
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MessageSujet: .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée}   .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Icon_minitimeSam 5 Avr - 5:17

{ Fiche d'Identité de Rosemary Adams
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« Si le même le diable ne veut pas de moi, je suis donc condamné à marcher sur cette terre, et j’y ferais le plus de mal possible, puisqu’il en est ainsi. Et partout où me guideront mes pas, ce sera l’enfer. »


• Fiche d'Identité

    Nom : A D A M S
    Est-ce sont véritable nom ou celui qu’elle a emprunté pour paraître un peu plus humaine ? La seconde option parait plus plausible. Tout de fois c’est avec ce nom qu’elle parcourt la terre, comme une ombre. Dites-moi ce que vous évoque ce nom, mes tendres et beaux agneaux ?
    Prénom(s) : R O S E M A R Y . H E L E N . A N G E
    Ne trouvez-vous pas tous ces prénoms ravissants, ne trouvez-vous pas qu’ils iraient comme un gant à une jeune fille innocente ? N’est-ce pas ? C’est pour cela qu’ils me plaisent tant. Je suis tout sauf une enfant innocente, certainement pas innocente, mais shut ! c’est un secret.
    Surnom(s) : Devil Angel est un surnom qu’on m’a souvent donné. On me disais ange de la mort, on me disais annonciatrice de l’apocalypse, mais auprès de certains je resterait à jamais Mary… la belle et tendre Mary, de pauvres enfants versant des larmes de sang sur un nom divin.
    Date de naissance : 26 mai 2068
    Age : En apparence, j’en ai 20, mais en réalité, je suis un tantinet plus vieille.
    Signe Astrologique : Gémeaux
    Gouverné par la planète Mercure il caractérise un caractère sanguin, une double personnalité aux milles facettes attrayantes.
    Lieu de naissance : Arkham, Etat du Maine
    Nationalité : Américaine
    Statut / Occupation : Torturer, tuer et évicérer sont ses activités favorites. Elle le fait par pur plaisir, mais lorsqu’on lui donne de l’argent, elle se montrera alors d’une discrétion sans faille, devenant une ombre, mais malheureusement, n’ayant aucune morale, il arrive bien souvent que ses employeurs disparaissent s’ils viennent à la décevoir. Elle passe le reste de son temps à s’amuser, à sa manière, qui consiste à séduire, pervertir et détruire sans pour autant passer par la violence des actes.


• Profil psychologique et physique

    Caractère :
    « Je suis ce que vous voulez que je sois, je serais la plus douce des femmes, présente lorsque plus rien ne va, réconfortante lorsque les larmes viennent, forte lorsqu’il faut vous soutenir après la tempête, je serais la plus féline des amantes, sexy redoutablement sexy, affriolante à vos yeux tremblant de désirs, insupportablement désirable un peu plus chaque jour qui passe, je serais la plus gentille des sœurs, celle qui vous tient la main lorsque les autres ricanent, celle qui reste alors que les autres partent, celle qui ne vous jugera jamais. Et à jamais vous m’aimerez parce qu’il en est ainsi. Je suis celle que vous désirez que je sois. Une ombre, une caresse, de la lumière pourrait jaillir de moi, comme du feu, vous m’aimeriez encore, et bien plus même. Si je représente un fantasme et en même temps une idole, si je suis tout et à la fois rien, c’est parce que je ne suis pas humaine, je ne l’ai jamais été, et je ne désire aucunement le devenir. Vous pensez que serait toujours là pour vous, que je suis cette illusion, que je vous aime réellement, comme personne ne vous a jamais aimé ? Oui, et non. Je serais là jusqu’à votre fin, mais sachez mon enfant, sachez mon tendre agneau, qu’elle est proche, redoutablement proche. Je vous mentirais en vous cachant que cette fin… c’est à moi que vous la devrez. Car je n’ai rien d’un ange descendu du ciel pour vous guider dans le trouble, dans la peine et les larmes, je n’ai rien d’une femme douce et présente, je n’ai rien d’une amante sexy et je n’ai rien d’une sœur attachante, tout ce que je suis, c’est une créature de l’enfer, je suis mauvaise, je représente le mal, et je le fais si bien. Ne m’en veuillez pas, car je n’ai aucune morale. Est-ce de ma faute si je suis né ainsi ? Si le mal est l’une des choses qui me guide, qui me donne une raison de vivre ? Est-ce ma faute si vous serez qu’une victime de plus ? Partez donc en paix, je ne suis qu’un monstre de conte de fée. »

    Lorsque le regard se pose sur cette étrange silhouette, il n’y a jamais de la peur dans les yeux de l’observateur, il n’y a jamais d’inquiétude ou de trouble. La seule chose qui puisse s’y trouver est un mélange de curiosité et d’enchantement. Car la belle est capable d’envoûter n’importe qui d’un de ses regards. Elle apparait toujours à l’inconnu comme un ange, un bel ange, venu avec ses gestes tendre, venu avec sa beauté irréelle, venu avec sa bonté. Car elle en use toujours avec précaution, car elle peut devenir tout à fait humaine aux yeux de sa victime. Et c’est sans doute l’un des jeux auquel elle préfère jouer. Passer pour une douce humaine, ou une humaine plus folle, mais toujours une humaine. Elle parvient à rentrer dans leur vie, à obtenir leur confiance, et même leur amour. Personne n’a jamais su lui résister. Pourtant, il le faudrait s’il l’on veut la vie sauve. Car la belle aime autant capturer sa proie par ses charmes et ses paroles envoûtante que par la violence inouïe dont elle est capable. Mais tout cela, cet ange, cette humaine, toutes ces facettes qu’elle montre d’elle, chacune différente des autres, n’est qu’un jeu de miroir auquel elle joue, ne dévoilant jamais son vrai visage qu’au dernier moment, dans la violence, dans le sang. Et alors, il semble toujours à ses victimes qu’ils ont le diable en face d’eux.

    « Arrogante, je l’ai toujours été. J’aime qu’on sache que tel état de fait est de ma main, j’aime lorsque les victimes portent les traces indéniables de mon passage, j’aime lorsque la rumeur se reprend sur un véritable démon d’une violence ignoble, d’une cruauté sans pareil. J’ai en moi cette orgueil de pensé que le monde devrait être ébloui de ma légende. Curieusement, je pense que c’est mon arrogance et mon orgueil qui me rende ainsi, incapable de supporter qu’on m’ignore ou qu’on me méprise. J’aime lorsqu’on me haït, lorsqu’on me déteste, mais m’ignorer ! Cela m’est totalement insupportable… »

    Le sadisme dont elle est capable de faire preuve effraie même la plupart des chasseurs. Lorsqu’elle s’attaque à un humain, en général contaminé puisqu’elle estime qu’ainsi, elle aura un peu de résistance et que cela sera plus amusant, elle plonge ses yeux dans les siens, elle le séduit, mais une fois qu’elle a obtenu son amour et sa confiance, elle s’applique avec la plus grande fermeté à le détruire, aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur. Il faut qu’elle déchire son cœur à main nu, il faut que sa victime soit complètement effondré, il faut qu’il n’en reste que des miettes lorsqu’elle se met à faire mumuse avec ses entrailles. Une pauvre victime est vraiment à plaindre lorsqu’elle tombe dans les mains d’une créature au sadisme sans pareil, à la violence qui fait si partit d’elle, mais surtout à cette capacité d’intelligence froide qui lui permet sans arrêt d’innover, de palier à des problèmes éventuels, pour parvenir à ses fins : les cris, les hurlements, les supplications. Car la mort en elle-même ne lui apporte rien, ce qu’elle aime c’est la souffrance. Peu lui importe ce qu’il advient du cadavre d’une de ses victimes une fois qu’elle en a finit avec elle…

    « Etre solitaire, j’ai du mal à supporter la compagnie des autres. Il me semble qu’il en va de même pour la plupart des démons, mais enfin, cela n’est pas une science exacte. Qu’importe comment agisse les autres démons en compagnie de leur confrère, moi je ne peut supporter de rester en groupe. Je suis un véritable félin, une ombre parmi les ombres, mais je ne peux rester auprès des autres démons sans ressentir une immense rage venir du tréfonds de moi-même. Je n’ai nul besoin de maître spirituel pour guider mes pas, je n’ai nul besoin de guide pour savoir comment agir, à vrai dire, je déteste cela du plus profond de mon cœur. Tous ceux qui ont essayer de me dompter ne sont plus là pour le raconter. Je déteste qu’on me dise ce que je dois faire. La violence dont je suis capable contre mes victimes n’est que contenue, imaginez un instant de quoi je serais capable si l’on décidait de commander ma vie ? Je n’aime guère qu’on soit à mes côtés. Il y a toujours un moment où l’autre se sent obligé d’être gentil ou de dire ce qu’il faudrait faire… et j’aurais extrêmement de mal à résisté alors au désir de la fendre en deux. Si je suis exécrable, si je n’aime personne, et que la seule chose qui m’importe c’est de rester seule, il n’y a qu’une chose à faire, respecter mon désir. »

    Mais le trait de caractère le plus curieux parce qu’on ne s’en aperçoit jamais au premier abord, toujours trop tard, c’est l’intelligence brillante et froide de la démone. Qui pourrait penser un seul instant qu’un démon puisse être un véritable génie auquel rien n’échappe ? Qui pourrait penser un seul instant qu’une démone aussi sadique dont la raison semble s’être envolée depuis pas mal de temps est en fait une intelligence née. Aucun problème ne peut lui échapper, aucune solution ne peut lui être invisible, elle peut comprendre ce monde dans toute sa complexité, elle peut même saisir de nombreuses choses sur les humains sans avoir besoin de les questionner, mais il reste beaucoup de raisons de ces choses qui restent en suspend, lorsqu’il s’agit de sentiment notamment. Ca n’est pas seulement une intelligence brillante qui lui permet de comprendre le monde dans toute sa complexité et de jouer avec parce qu’elle en connaît les dures règles, c’est aussi un esprit capable de s’adapter sans cesse, c’est un esprit capable de faire des déductions très rapidement sur quelqu’un qu’elle ne connaît pas d’un simple regard, c’est cette capacité à remarquer le moindre détail passant inaperçu pour la plupart des gens et d’en tenir un raisonnement logique qui lui permet d’établir en quelque secondes le profil de la personne sans le moindre mal et de tomber à tout les coups dans le mille. Ses capacités intellectuelles sont si approfondie qu’elle s’ennuierait d’ailleurs la plupart du temps si elle n’avait la violence et la destruction dans le commun de son quotidien. Est-ce pour cela qu’elle passe le plus clair de son temps à s’amuser à jouer avec les gens, à leur faire croire des choses qui sont fausses. Etant un as de la manipulation, il ne lui ai guère difficile de passer pour quelqu’un qu’elle n’est pas, de masquer ses prouesses intellectuelles pour tromper son adversaire aussi bien que son entourage. Un démon parfait, aux milles visage… voilà ce qu’elle est.

    Défaut dominant: Sadique jusqu’au dernier degré, ce n’est pas du tout un ange, loin de là. Mais son plus grand défaut, n’est sans doute pas son sadisme, ni sa volonté de destruction quant à tout ce qu’elle touche, c’est en fait son arrogance sans borne, son orgueil non dissimulé qui lui attire souvent les foudres des autres démons qui n’apprécie pas tellement le fait qu’elle les rabaisse sans cesse. Si elle aime sa solitude, c’est tant mieux, parce que peu de démons serait capable de la supporter tant elle se montre exigeante envers les autres et hautaine.

    Qualité dominante: Brillante et intelligente, elle a un esprit de déduction et d’analyse assez rare chez un démon, mais ce qui l’est encore plus c’est qu’elle s’en serve sans cesse et comme une arme. Pour elle la réflexion est obligatoire si l’on veut toujours réussir dans ce qu’on entreprend, et c’est indéniablement vrai. Nullement fonceuse, mais pourtant téméraire, elle ne fonce pas tête baissée dans un piège, et il est difficile de lui faire avaler des couleuvres.

    Apparence physique :
    Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Rosemary ressemble plus à son père qu'à sa mère même si certaines caractéristiques comme la couleur de ses yeux et la forme de sa bouche ressortent après mûre observation. Du haut de ses 1m80, si on ne peut la qualifier de gigantesque pour une jeune femme, on ne peut lui ôter une certaine prestance, un aspect plutôt imposant. Plus sensuelle que belle, Rosemary attire aussi facilement qu'elle met mal à l'aise. Le teint pâle, une longue chevelure noire comme l’ébène, elle porte en permanence des lunettes aux verres teintés dissimulant l'éclat nacré de ses prunelles d’un bleu si clair et si cristallin qu’il en créer le trouble. Les traits d'une finesse exquise, son corps élancé et bien proportionné affiche des formes plantureuses et appétissantes qu'elle affiche parfois dans un total manque de pudeur. Elle n’a absolument rien de fragile, de par sa taille, son maintien, son assurance le danger suinte de chaque pore de sa peau de cristal.
    Rosemary est une grande excentrique, chaque facette de son être le prouve. Si elle semble avoir abandonné son ancien goût très prononcé pour le cuir, elle apprécie toujours autant les corsets pigeonnants à l'ancienne mode. Il est plus fréquent de la voir vêtue de nos jour à la "Général", à savoir chemise impec, cravate ou foulard nonchalamment noué autour du cou, Haut de Forme, pantalon de cavalier et bottes de militaire le tout endossé d'une queue de pie intimidante. Parfois, un simple costume 3 pièces couvre de sobre élégance ce corps de femme épanoui. Il lui arrive cependant toujours de sortir habillée dans un appareil qui choque souvent les personnes qui la connaissent. Ce que l'on retrouve toujours en tout cas, ce sont des gants. Car Gaïa porte toujours des gants, vieille habitude d'une école catholique trop strict ou façon de se faire remarquer, qui sait ? Elle a toujours sur elle un étui à cigares de luxe plein accompagné d'un petit briquet en argent, objet apparemment banal mais qu'elle chérit compte tenu de sa provenance : il lui aurait été offert par un démon avec qui elle aurait eu une aventure sulfureuse et corrosive.


Dernière édition par Rosemarie Adams le Ven 18 Avr - 23:55, édité 3 fois
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.: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Vide
MessageSujet: Re: .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Icon_minitimeSam 5 Avr - 14:34
MessageSujet: Re: .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Icon_minitimeSam 5 Avr - 14:34
MessageSujet: Re: .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée}   .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Icon_minitimeSam 5 Avr - 14:34

• Histoire

    Genèse :
    Septembre 2068, Salem, Etat du Maine, USA


    Cher Stefan,

    J’ai enfin atteint Salem, aux limites de l’Etat du Maine. Cette petite ville devenue fantôme depuis six ans, suite à ce que nous savons comme tous les deux, une attaque organisé par les démons, ressemble à toutes les autres villes fantômes que j’ai pu croisé sur ma route. Malgré l’absence de ses habitants, Salem n’est pas effrayante. Comme toutes ces villes fantômes, on dirait plutôt que la vie va reprendre dans quelques instants. Il y a quelque chose de sinistre dans l’architecture de la ville, que ce soit ses toits en ardoises ou ses cheminées noircies d’où ne surgit aucune fumée. C’est la fin de l’été, ici, et déjà le froid est saisissant. Le vent qui y souffle semble grincer, et gémir. Une fois qu’il est passé, il vous laisse glacé. Depuis la porte de la ville, on a une assez bonne vue sur la ville toute entière. J’ai suivit la route principale. En ayant bu plus que mon soule, je n’avais pas une démarche très sûre, mais je ne pouvais m’empêcher de fixer avec une frayeur que je ne me connaissais pas les petits panneaux indiquant fermé sur les portes des magasins, la poussière s’accumulant dans les vitrines, salissant les vitres, les rendant opaque.

    Tu sais, Stefan, je n’aime pas cette région. Lorsque je suis passé dans les montagnes pour venir ici, le vent mugissait et le froid était saisissant. Et la beauté des montagnes était sinistre, happée par la brume qui l’envahissait. Je ne me suis pas arrêté une seule fois en route, bien que le voyage eut été éprouvant, car de toutes les villes où j’ai pu passé, aucune ne semblait possédé de vie. Je crois bien que ce qu’on raconte est vrai, les démons ont bien tués et massacrer toute la population du nord du Maine. J’ai tremblé la première nuit que j’ai passé ici. Il me semblait que les montagnes résonnaient des cris des malheureux massacrés par les démons. Combien d’années devront passé pour que la terre ait complètement absorbé le sang de ces malheureux ?

    Je n’oublierais jamais, tout comme les autres malheureuses victimes de ces horreurs sans nom qui ont été lâchés sur notre monde, leur sang n’aura pas coulé en vain, je ne laisserais pas le monde oublier leurs cris. Tu sais que je suis venu jusqu’ici pour cela. La vérité sur la fin de ces malheureux doit être entendue. Nous sommes plus que la seule radio à émettre encore dans tout le pays, c’est notre devoir de révéler ce qui est arrivé ici. Je n’aurais pas l’esprit en paix tant que leurs cris continuerons de résonner dans le vide, tant que leur meurtrier n’auront pas été punis. Je ne sais pas si je trouverais ce que je suis venu chercher, la peur me saisit et perturbe la clairvoyance de mon esprit, mais je ne peux plus reculer à présent, et il le vaut mieux, car je dois savoir.

    Mon cœur saigne, Stefan, je suis accablé de souvenir et ma peine est grande. Je sais que ces paroles t’effraieront mais lis seulement la suite de ces lignes, je t’en supplie, au nom de notre amitié. Il faut que je te raconte ces derniers jours, mon enquête, ce que j’ai trouvé ici, même si ça n’était pas ce que je j’étais venu chercher. L’histoire que je m’en vais te conter est des plus surprenantes.

    Je ne passerais pas en détails mes deux premières nuits passées à Salem. Le silence était étouffant, pesant, chargé de l’odeur de chaire humaine brûlée, chargée de l’odeur du sang, chargé des cris oubliés de ces malheureux. J’avais pris refuge dans une ancienne auberge dont la porte fut facile à ouvrir puisqu’une fenêtre était brisée. L’une des choses les plus troublantes qui m’a frappé, c’est qu’il n’y avait aucun signe de lutte, pas de porte fracassée, pas de débris de verre, pas d’objet brisés, pas de table renversée, rien. C’est tout simplement comme si chaque habitant avait tout simplement disparu. La chambre que j’avais pris possédait une fenêtre offrant une vue sur la rue principale de la ville. Par prudence, la première nuit je m’étais positionné à la fenêtre avec ma carabine pointé vers la rue. Évidemment, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. Durant la journée, j’ai dormi, puis inspecter les lieux. Ma sensation que les habitants avait simplement disparu se confirma. Tout était sa place. Dans les cuisines, il y avait même de quoi faire un repas, seulement je n’y ai pas touché, cela fait six ans tout de même. Lorsque j’entrais dans les chambres, j’y trouvais même un parfum qui avait vieillit. Tout était disposé comme si le maître des lieux allait revenir. Si étrange. La peur ne me quittait pas.

    Mais avant que je continue, il faut que tu comprennes que tout n’est pas simple et je vais t’expliquer ce que j’ai pu découvrir, même si j’ignore si cela pourra nous aidé à découvrir ce qui a lâché les démons sur notre monde. Avant de reprendre mon récit et de te conter ce qu’il s’est passé, je dois reprendre un peu de mon souffle. Je crains que les larmes que j’ai pu versé n’est tâché ma lettre, mais qu’importe. Mon cher Stefan, j’ignore si je rentrerais, j’ignore même si je pourrais t’envoyer cette lettre, comme tu le sais, ici je suis seul, il n’y a personne avec moi, et les moyens de communication sont pour ainsi dire, inexistant. J’aimerais tant pourtant que tu sois là, tu saurais quoi dire pour réconforter. Mais je m’égare.

    Depuis mon arrivée, j’avais passé deux nuits, et aucun signe de vie, pourtant cette peur ne me quittait pas, au point que je me demandais si je n’étais pas devenu trouillard à force de parcourir ce pays sinistre. Je m’étais attendu à rencontrer un démon ou deux, mais je crois que finalement c’est toi qui avait raison, ils ne sont pas comme nous, ce n’est pas une guerre pour eux, ils ne vont pas empêcher les humains de reprendre le Maine, car ils peuvent y revenir quand ils veulent pour encore tout détruire. Pardonne mes paroles enflammées mais je ne peut m’en empêcher.

    Vint alors la troisième journée où j’étais décidé à entrer dans le vieux manoir qui m’avait pourtant effrayé à mon arrivée ici. Sa triste histoire, tu la connais, le mari a tué son épouse et ses deux enfants dans une crise de folie. C’était bien avant que les démons passent par ici, mais déjà l’odeur du soufre se faisait sentir dans la ville. Lorsque cette triste histoire est arrivée, tu te souviens de ceux qui avaient alors dit que le mari semblait malade. J’avais un moment étudié cette histoire. Les conclusions du légiste ont été assez probantes. Le mari avait été contaminé. Et alors que mon regard se posait sur cette imposante maison au murs sombre, je ne pouvais m’empêcher de voir cette image de cet homme devenu fou, essayant de pendre sa femme après avoir tué ses deux enfants à coups de couteau. Le gosse qui avait découvert les corps en est d’ailleurs devenu fou. La peur me paralysait. Mais j’avançais, ne cessant de me répéter que tout était finit, que l’homme était mort, que les démons avaient tués tous les survivants, qu’il ne restait plus rien, plus que la peur et l’odeur du sang. Sur le seuil, le contact avec la poignée me parût glacial. Finalement je me décidais à ouvrir la porte qui grinça.

    A l’intérieur il y avait une forte odeur de renfermée. La poussière était partout, elle avait rendue opaque les vitres ne laissant pas passer les rayons du soleil. J’avançais, tremblant de peur, et pourtant les mystères entourant cette maison, le fait que personne n’ait essayé d’y vivre entre la mort de la famille et la fin de la ville, ou le fait que outre sa maladie, il n’y avait aucune raison à l’acte de démence de cet homme, me donnait des ailes. Je sortis ma lampe de poche et en usait pour éclairer les murs. La poussière avait envahi le moindre recoin. Elle était noire, compacte et lourde. Impossible de voir les photos sur la commode à cause de la poussière mais cela valait mieux car une photographie de la famille qui avait été massacrée m’aurait fait vomir à l’instant. Après m’être attardé un moment dans le salon, je montais l’escalier qui à chaque grincement provoquait un frisson en moi. Je parvins sur le palier et trouvait alors la porte d’une chambre ouverte, et s’en échappant une faible lumière, assez douce. Irrémédiablement attiré par la lumière je m’en approchais.

    Ce que j’y découvris t’aurais étonné toi aussi, Stefan. Il y avait une jeune femme, assez fine, même maigre si j’ose dire, dans une tenue des plus simples, portant une robe légère et déchirée, les cheveux en masse autour de son visage, et ses yeux sombres dans le vide ne réagissant pas à ma présence. Je m’en suis approché, mais elle ne m’a pas adressé un regard. Pas plus qu’elle est ne m’a répondu après que je lui ai posé quelques questions. Elle resta silencieuse, immobile. Les heures filaient. Mes questions restaient en suspens. Etait-elle une survivante ? Que lui était-il arrivé ? Pouvait-elle seulement bouger ou parler ? Mais elle ne m’offrit aucune réponse. Le soir venu, je la lavais comme je pus, et je lui offrit de mes vêtements. C’était comme une poupée au mécanisme cassé. Elle m’adressa de temps à autre un regard, mais je n’en suis pas certain, c’était comme si elle fixait le vide. La nuit, je veillais sur elle, toujours ma carabine dans les mains.

    Durant toute la journée suivante, je lui parlais des villes où les humains avaient combattus les démons, je ne lui mentis pas, je lui contais aussi bien les pertes comme les victoires, mais ce que je désirais plus que tout c’était lui offrir un peu d’espoir. Comme tu as pu le remarqué, elle ne m’avait toujours pas dit un mot, mais Stefan, j’avais pitié d’elle, j’imaginais le désespoir dans lequel elle pouvait être, dans quel état second, elle devait être. Etre la seule survivante de toute une ville. J’ignorais comment elle avait pour survivre jusqu’à présent. Tu ne peux supposer la peur que j’avais, chaque fois que je posais les yeux sur elle, j’avais le sentiment qu’elle n’attendais qu’une chose, la mort. J’aurais voulu lui redonner goût à la vie. Cela était donc la raison de tant d’effort. Mes paroles ne semblaient pas avoir d’effet sur elle, c’était comme si elles glissaient sur elle, comme de l’eau glissant sur sa peau nue et velouté. Une véritable beauté. Il me fallut tout les efforts du monde pour ne pas lui sauter dessus.



Dernière édition par Rosemarie Adams le Dim 6 Avr - 1:42, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Icon_minitimeSam 5 Avr - 15:33
MessageSujet: Re: .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Icon_minitimeSam 5 Avr - 15:33
MessageSujet: Re: .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée}   .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Icon_minitimeSam 5 Avr - 15:33

Rosemarie a écrit:
La démone peut absorber, en partie ou totalement, copier sans avaler ou tout simplement annihiler un pouvoir durant le temps qu’elle le désire. Lorsqu’elle absorbe un pouvoir, la personne ne le possède plus du tout.
L'idée de l'absorption de pouvoirs me dérange. Qu'elle neutralise les pouvoirs pour un temps limité, je pourrais encore accepter. Mais absorber durant le temps qu'elle désire, ou encore copier, non. Ça la rend trop puissante, voire même invincible. Quel intérêt pour d'autres joueurs de se voir enlever leurs pouvoirs pour Dieu sait combien de temps, et devenir si faibles qu'elle pourra s'amuser avec eux à leur guise sans qu'ils ne puissent faire quoi que ce soit pour changer ça ?

L'absorption de pouvoirs proprement dite fait partie des pouvoirs qu'on cherche à éviter pour que tout le monde soit à niveau plus ou moins égal.
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MessageSujet: Re: .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Icon_minitimeSam 5 Avr - 16:59
MessageSujet: Re: .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Icon_minitimeSam 5 Avr - 16:59
MessageSujet: Re: .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée}   .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Icon_minitimeSam 5 Avr - 16:59

D'accord je comprend, je vais rectifier ça.
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MessageSujet: Re: .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Icon_minitimeDim 6 Avr - 1:42
MessageSujet: Re: .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Icon_minitimeDim 6 Avr - 1:42
MessageSujet: Re: .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée}   .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Icon_minitimeDim 6 Avr - 1:42


    La nuit suivante je m’éveillais en sursaut. Mon premier regard fut pour elle. Et je la surprenais en train de me regarder. La peur me saisit sans raison aucune. Durant mon sommeil j’avais rêvé que je la prenais. Violement. Mais il n’en était rien. Et elle ne pouvait connaître le contenu de mon rêve. Pourtant elle me fixait. Je ne sais si je laissais apparaître un peu de mon anxiété, mais elle se mit à sourire. Je me mis alors à lui parler, mais je crois que c’était plus pour me tranquilliser que pour elle. Les paroles jaillissaient de ma bouche. Et elle repris alors sa posture habituelle, refermée sur elle-même et silencieuse. J’aurais voulu stopper le flot de mes paroles pour qu’elle me regarde à nouveau comme elle l’avait fait, mais j’en étais incapable.

    Il se passa quelques jours avant qu’elle n’ouvre la bouche. Ce fut un matin où j’étais partit chercher des victuailles, et en revenant je crut surprendre sa voix. J’arrivais alors en trombe dans sa chambre. Elle ne parlait pas à l’instant où j’arrivais, mais j’aurais jurer d’avoir entendu quelqu’un. La belle demoiselle me fixa alors. Sa bouche était tordue dans une moue adorable. Et tout doucement, des mots franchirent ses fines lèvres dont la texture rosée emplissait mes rêves.

    - Ne soyez pas fâché, je ne veux pas vous rendre triste.

    J’ignore alors ce qui m’a pris. Je la pris dans mes bras et la serrais contre moi. Ce contact me fit mal. J’avais envie d’elle à un point qui était si douloureux. S’en rendit-elle compte ? Sentait-elle contre sa hanche mon sexe gonflé de désir ? Elle passa doucement son bras autour de ma nuque et me glissa un mot que je ne compris pas à l’oreille. Son bras glissa le long de ma nuque. Elle s’était accroché à moi. Et ses lèvres attrapèrent les miennes. Ce geste me rendit fou de joie. Sur l’instant, la raison m’avait quitté. Je répondis avec ferveur à ses baisers, si les siens étaient emprunt de douceur et de tendresse, les miens étaient rudes et violent. Je la fis glisser sur le lit, et je l’enjambait. Notre étreinte fut longue, notre extase me parût plus longue encore. Une fois que l’extase fut passé, elle déposa un léger baiser sur mes lèvres et puis elle gagna la fenêtre. Puis elle commença alors à parler. Elle me raconta son histoire, cette histoire que j’avais quémandé durant toutes ces journées sans rien obtenir en réponse.

    - Tu m’as demandé si j’étais une survivante. En quelque sorte, oui, et en même temps non. Je crois que je t’ai trompé, et j’espère que tu me pardonnerais. Je ne suis pas humaine. Je l’ais jamais été bien que je l’ai espéré à un moment. Je suis une de ces créatures que tu déteste, Peter.

    A cet instant précis, elle tourna la tête vers moi et la lumière du soleil dessina si finement son visage en contre jour que j’en eus un frisson. Elle ressemblait à un ange. Ses traits avaient une finesse comme s’ils avaient été dessinés par dieu en personne. Ses yeux si clairs étaient posés sur moi, mais j’avais la sensation qu’elle pouvait lire mon âme. J’ignore pourquoi, mais je ne lui en voulais pas, pas plus que je ne m’en voulais. La seule chose que j’aurais regretté en cet instant, c’est de l’avoir rabaissé en jouissant en elle. Car j’avais la sensation si forte qu’elle était un ange, peu importait ses paroles.

    - Je suis venue avec les autres lorsque la ville a été attaquée par les démons. Ces pauvres créatures ne nous ont pas vu venir. Nous étions un groupe de démon qui agissaient tout le temps ensemble, et notre guide, notre chef, voulait pas effrayé la population de Salem, il a voulu s’y insinuer doucement comme un poison. On a tués chaque habitant un par un, et ça a été long croit moi. Ils prenaient tous leur pied à torturer ces pauvres malheureux. Je n’ai jamais été doué pour cela. Je n’aime pas voir souffrir, tout ce que j’aime c’est donner la mort. Je ne sais pas à quel moment ils ont découvert que je n’aimais pas leur méthode. Mais ils me l’ont fait payé. Je suis restée seule ici. Après ce qu’il s’était passé… je n’avais plus goût à rien.

    Elle resta à la fenêtre à fumer, à regarder la ville, puis elle resta immobile de longues heures sans rien dire, sans rien faire. Je ne me lassais de l’observer. Ses paroles empoisonnaient mon esprit. Mais mon cœur lui appartenait entièrement. Rien n’aurait pu briser l’enchantement. Lorsque la nuit fut tombée, elle regagna le lit. Silencieuse à nouveau, immobile encore, mais quoi qu’elle fasse, elle ressemblait de plus en plus à un ange. Je veillais encore sur elle cette nuit là, mais je me doutais bien que si un démon devait nous attaquer, elle saurait se défendre toute seule et sûrement mieux que moi. En l’observant dormir, j’essayais d’imaginer ce qu’elle avait ressentit lorsque nous avions fait l’amour. Est-ce qu’un démon peut ressentir du plaisir ? Est-ce qu’un démon peut jouir ? Je ne crois pas qu’elle ai simulé, mais à vrai dire, je n’ai aucune preuve. Seulement un désir, une idée et un cœur battant à s’en rompre.

    Le lendemain, je m’éveillais à l’auberge dans ma chambre, comme si j’avais fait un mauvais rêve, comme si tout ce qui s’était passé n’était jamais arrivé. Je me précipitais au manoir, et, à nouveau je ressentis une angoisse mais de nature différente. Ce n’était pas l’histoire lugubre de ses anciens habitant qui m’effrayais mais l’idée qu’elle puisse ne pas être là. J’observait les fenêtres mais elles étaient toutes noircies, impossible d’y voir quelqu’un. Pourtant… je n’avais pas rêvé. J’essayais d’entrer mais la porte était fermée. La peur m’envahissait. Et soudain j’arrêtais de m’acharné sur la porte. Je reculais prudemment dans la rue en observant la fenêtre qui aurait dû ne pas être aussi noircie que les autres. Avais-je réellement rêver de tout cela ? De notre rencontre ? De cette femme qui avait tout d’un ange excepté sa nature profonde ? Je revins à l’auberge où je pris mes affaires. Mes gestes étaient maladroits et rapide. Je tremblais de peur. Avant que la nuit ne tombe, j’étais prêt à partir et j’achevais d’écrire ces mots. La peur me donne des ailes, je crois que je serais de retour dans deux jours. Prie, Stefan qu’il ne m’arrive rien.


    Cordialement vôtre Peter Van Abel, Salem, Septembre, 2068


    9 heures du soir. La pièce n’était éclairée que par la lumière bleutée de la vieille télévision. Au dehors, la ville était comme morte, et elle pouvait le constater en tournant la tête pour voir à travers la fenêtre, et juste au-dessous des toits noirs de la ville, les rues vides s’étendaient. La lune éclairait la ville de manière magnifique. C’était comme si l’astre s’amusait à donner à la ville une teinte surnaturelle, à la rendre encore plus belle qu’elle n’apparaissait aux yeux de l’enfant. Comme elle aimait cette ville ! Sa demeure était la plus haute, celle qui dominait la ville, ce qui lui offrait une bonne vision d’ensemble lorsqu’elle le désirait. Elle avait dû être un manoir autrefois. Aujourd’hui ça n’était qu’une belle bâtisse dans une ville fantôme. Elle en connaissait les moindres recoins comme si elle l’avait construite elle-même. Chaque morceau de bois tordu, chaque craquement du bois, chaque clou, chaque fente dans les murs, elle les avait déjà observer durant des heures, en avait admirer la beauté simple. Dans sa robe rose pâle, c’étai elle qui caressait le bois vieux et craquant de cette maison. Elle avait même embrassé la rampe de l’escalier après avoir glisser la paume de sa main dessus avec amour. En cette demeure, elle se sentait en sécurité plus que nulle par ailleurs. Depuis qu’elle était né, elle n’était pas beaucoup sortie du manoir. Maman ne voulait pas qu’elle s’éloigne trop. Bien que l’enfant ne comprenait pas toujours les raisons de l’inquiétude de sa mère, elle respectait ses paroles comme des ordres.

    Des heures durant, l’enfant restait allongée dans le grand lit de maman, le nez enfouis dans les draps où elle pouvait sentir l’odeur de sa mère. Elle lisait la plupart du temps, parce que la vieille télé l’ennuyais profondément, surtout qu’elle ne diffusait que la même chose : un message d’alerte avec un numéro de téléphone. Maman laissait toujours la télé allumée. Et l’enfant n’osait pas l’éteindre. Un jour, elle avait découvert des vidéocassettes comme c’était écrit dessus. La petite fille en avait alors saisi tout un paquet, qui tenait à peine dans ses petites mains et était immédiatement allé dans la chambre pour les regarder. Les vidéocassettes qu’elle avait trouvé avait l’air assez ancien, mais l’enfant trouvait l’image tellement belle. Parmi les films, ceux qu’elle préférait était Rebecca avec cette fabuleuse histoire autour d’un personnage qui n’était pas là. Elle avait aimé le livre, l’avait dévoré en une journée et ne se lassait de regarder le film. L’héroïne lui plaisait. Lorsqu’elle ne regardait pas des vidéocassettes, l’enfant passait le plus clair de son temps à lire. Parfois elle branchait un vieux tourne disque qu’elle avait trouvé au même endroit que les vidéocassettes et écoutait de la musique. Lorsque le disque nommé Berlioz tournait, rien ne pouvait l’enlever de sa contemplation auditive. Sa bouche en cœur, ses oreilles grandes ouvertes, et ses yeux fermés, elle avait la sensation d’être dans un autre monde, de ressentir les choses différemment de ce qu’elles étaient, et lorsque les instruments pleuraient, son cœur se fendait en deux alors que des frissons parcouraient son corps. Maman n’aimait pas que l’enfant écoute de la musique, ni qu’elle lise. Mais maman ne grondait jamais à cause de cela. Maman avait l’esprit occupé.

    De temps à autre, maman entrait dans la chambre et venait s’asseoir sur le lit. Elle ne regardait ni la télévision ni le tourne disque, elle n’enlevait pas non plus le livre des mains de l’enfant. Dans ses mains, il y avait toujours quelque chose à manger. Un morceau de tarte ou un bout de chocolat. L’enfant posait son livre, prenait le gâteau et regardait sa mère avec un œil brillant. Maman souriait doucement. L’enfant attendait que maman lui raconte une histoire, comme elle le faisait toujours, mais pas cette fois-ci. Maman n’avait pas l’air tranquille, elle avait l’air inquiète.

    - Ma chérie…

    Maman avait quelque chose qui n’allait pas, elle n’avait pas l’air dans son assiette et cela inquiétait l’enfant. Pourquoi avait-elle les traits de son visage tirés ? Pourquoi avait-elle l’air exténuée ? Maman ne dormait plus beaucoup. Elle le savait parce que lorsque maman se levait et marchait dans la chambre, cela réveillait l’enfant même si elle continuait à faire semblant de dormir. Non seulement elle ne dormait plus beaucoup, mais en plus, elle sortait tout le temps, et l’enfant était persuadé que sa mère sortait de la ville. Parce qu’elle avait une odeur étrange sur elle lorsqu’elle revenait. Mais elle n’avait aucune certitude, elle-même ne sortait jamais du manoir, ou presque.

    - On doit partir.

    Pourquoi partir ? se demanda-t-elle. Elle voulait une réponse, mais elle n’était qu’une enfant et maman n’avait certainement pas envie de s’expliquer. D’ailleurs, elle ne s’expliquait jamais. Pourquoi le ferait-elle ? Elle était la maman. De l’entendre parler, elle savait immédiatement si maman était en colère ou non, inquiète ou non. Et aux dernières paroles de sa mère, l’enfant su ce que voulait dire maman par là. Fuir. A cinq ans, l’enfant n’était guère loquace, ne sortait pratiquement jamais, mais la vie, les réactions, les sentiments, les coups durs, la souffrance, les décisions difficiles et les larmes, elle connaissait tout cela à travers les livres. Partir… l’enfant n’avait jamais quitté le manoir. Elle ne cessait de se demander ce que c’était dehors lorsqu’elle observait la ville par la fenêtre, elle avait toujours eu envie de traverser la rue, juste pour voir comment c’était de l’autre côté. Et elle se souvenait encore de ce que lui avait dit maman. ‘On s’imagine toujours que la vie est plus belle de l’autre côté de la rue, mais c’est pas vrai.’ Sur ces paroles, elle avait secoué les boucles brunes de l’enfant avec sa main, un sourire aux lèvres, mais c’était un sourire de clown triste.

    Le lendemain, elles étaient parties. La route s’étalaient devant elles. Maman portait un sac assez gros où elle avait entassé quelques vêtements, des aliments et des objets nécessaire comme un vieux réveil. Bien que maman pensait que l’enfant ne s’en rendait pas compte, elle savait pourtant que maman utilisait le vieux réveil pour écouter la seule radio qui passait, diffusée par des humains. L’enfant savait même que lorsqu’un certain Peter parlait, maman pleurait. Il n’était pas difficile d’en déduire qui était ce Peter. Maman l’avait aimé. D’ailleurs, elle pensait que maman l’aimait toujours. C’était facile de le savoir, il suffisait de l’entendre pleurer, voir comment elle s’accrochait au vieux réveil, avec ses deux mains, les bras tendus, et le regard embrumés posé sur les lettres lumineuses. L’enfant pouvait comprendre de telles choses même si elle n’était pas en âge de les ressentir. En revanche, elle ressentait parfaitement la main de maman dans la sienne, chaude.


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Rosemarie Adams

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    Fait(s) d'adolescence :

    « Ainsi donc, tu veux tout savoir de moi, en est-tu certain ? »

    La vision de cette jeune fille de douze ans à peine, à demi tournée vers lui, le fixant avec ce regard en coin tout à fait provocateur, les lèvres entrouvertes, provocantes, n’appelant qu’à une seule chose, clouèrent le jeune homme, incapable de dire quoique ce soit. C’était une simple adolescente. Pourtant elle avait tout d’une femme. Déjà ses formes généreuses se dessinaient dans sa peau veloutée d’enfant. Sa manière de le fixer n’avait rien d’innocent. A vrai dire, tout en elle n’était que provocation. Elle l’aurait dévorer si elle avait pu. Une pensée bien désagréable et à la fois alléchante pour le jeune homme dont le sexe durcit devenait douloureux. Bien qu’il ne sache rien de cette fille, il n’avait qu’une envie, c’est qu’elle revienne avec lui dans les draps. Il lui avait demandé de raconter son histoire parce qu’il avait trouvé ça intelligent. Il serait idiot de penser qu’il n’était pas intéressé par l’histoire de la jeune femme, mais il aurait préféré qu’elle la lui raconte sous les draps plutôt que plantée devant la fenêtre, toujours aussi provocante, affriolante et désirable. Pourtant le jeune homme ne dit rien, ne fit pas un signe. Il ne voyait pas exactement comment il serait capable d’esquiser le moindre geste pour la faire revenir, elle l’impressionnait bien trop pour cela. La jeune fille n’avait que douze ans mais elle dégageait quelque chose, une force que le jeune homme ne pouvant maîtriser, redoutait.

    « Je vais alors te raconter mon histoire mais je te préviens, elle n’est pas très joyeuse. »

    Un sourire amusé naquis sur les lèvres fines du jeune homme. Elle n’était qu’une enfant mais parlait déjà comme une femme, comme quelqu’un qui prenait soin de lui, qui avait peur de l’effrayer. Il souriait parce qu’elle semblait s’inquiété pour lui, mais aussi par pure cynisme. Aujourd’hui, à l’heure où les hommes tombent sous les coups des démons, où les cris résonnent dans l’obscurité et où le soleil se lève tout rougit par le sang des hommes versés durant la nuit, il n’y avait pas de jolie histoire. Il ignorait même ce que pouvait bien être une jolie histoire. Le monde dans lequel il vivait était malade, rongé de l’intérieur, et chaque jour les signes de sa destruction n’en était que plus visible. S’il avait connu le monde auparavant, avant l’arrivée des démons, il en aurait peut-être été autrement, il serait peut-être moins cynique. Mais il ne savait même pas qu’il y avait eut un monde sans démon. Pour lui, ce ne sont que des comptes pour enfant que les porteurs de faux espoirs comme il les appelle transmettent aux survivants faible pour les détruire un peu plus, les pousser à la faute. Cynique, donc, mais pas forcément pessimiste. Comme beaucoup de survivant de son âge, l’horreur était son quotidien et s’il devait fondre en larme à chaque fois qu’il voyait un malheureux mourir, il n’aurait plus assez de larmes dans son corps pour achever une journée. Alors il avait une nette tendance à positiver. Non, il n’aurait pas droit à une jolie histoire mais, au moins, celle qui allait la lui raconter était jolie.

    « Je suis arrivée ici il y a 4 ans, tu m’aurais vu, tu n’aurais certainement pas voulu aller avec moi sous des draps. J’étais une petite sauvage alors, une vrai furie, qui ne supportait la présence de personne, détestait tout le monde, les gens qui voulaient l’aider, les démons, elle, les autres, surtout elle. A l’époque j’avais 8ans et ça faisait à entre un ans et deux que je traînaient hors des villes, seule. Ma mère a été tuée durant une attaque de démon. Je les déteste toujours, mais je ne suis pas stupide au point de les poursuivre, je sais que je n’aurais pas la force de les tuer et que c’est moi qui finirais par me faire tuer. Voilà pour ma petite histoire. »

    Elle s’était tournée vers lui et lui adressait un sourire provocant, mais plus provoquant alors qu’auparavant. Cette fois-ci, il le savait, c’était un ordre qu’elle lui intimait. Obéit ! Vite ! Jamais il n’avait vu une jeune fille aussi jeune et pourtant aussi sûre d’elle, capable d’intimer un ordre par un regard, capable de se faire obéir sans avoir à jouer une comédie. Elle avait quelque chose en elle qui faisait qu’on avait naturellement confiance en elle, qu’on savait naturellement qu’on pouvait la laisser nous guider, choisir pour nous. Bien sûr ça n’allait pas jusque là, mais c’était ainsi qu’il concevait la chose. Ce joli brin de fille qui n’avait même pas encore connu les affres de la vie, mais qui pourtant portait déjà ses propres blessures, et abhorrait fièrement ses cicatrices ne cessait de l’étonner. Sa manière de lui donner des ordre en silence, son autorité naturelle, et surtout le fait qu’elle soit si avancée pour son âge. Les filles de 12 ans qui ne sont plus vierge, c’est vrai qu’on en trouve partout dans les rues de New York mais des filles qui savent exactement ce qu’elles veulent et qui ne couchent pas pour un morceau de pain, ça c’était rare. Et cette fille plutôt maigre, aux traits harmonieux qui avaient à la fois quelque chose d’angélique et pourtant lorsqu’une ombre portée se dessinait sur son visage pouvait se révéler diabolique était plus que rare, elle était unique.

    Obéissant à l’ordre silencieux, le jeune homme se leva doucement et sortit du lit. Il était totalement nu, ce qui le gênait pas d’habitude, mais devant elle, cela devenait une gêne comme s’il craignait que le spectacle ne plaise à la jeune fille. Elle continuait à le fixer alors que sa tête se penchait doucement vers la droite, tandis qu’un sourire se dessinait sur ses lèvres, un sourire qui n’avait rien d’angélique. Rien que de songer à la jeune fille au-dessus de lui, ses yeux souriant en même temps que ses lèvres, rien que d’imaginer la langue de la jeune fille s’insinuant dans sa bouche, il en avait mal à en hurler, mal à force de se retenir. Il n’avait qu’une envie, se laisser aller à l’extase entre les jambes de la jeune fille. Mais c’était le sanctuaire auquel il n’était autorisé à pénétrer que lorsqu’elle lui en intimait l’ordre…

    Les lumières des néons éclairaient les traits finement dessinés de la jeune fille dans des tons bleus fluo et rouges tout aussi vif. Son regard d’un bleu cristallin fixait les grattes ciels de la ville mais il n’y avait aucune expression, aucune vie dans ce regard. Au dehors, lui parvenait par moment les bruits de combats. Démons contre survivants contaminés. Des éclats de voix se répercutaient à ses oreilles comme des grincements de dents, absolument irritant, définitivement infernal. Ses yeux restaient fixés sur les vitres du building en face d’elle, dont les reflets des néons formait un amas de couleur qui lui plaisait. Les démons peuvent ressentir des émotions comme une petite joie diffuse dans tout leur être à la vision de quelques amas de couleur plaisant à leur regard ? Les paupières closes, les bruits du dehors lui parvenaient avec plus de force encore. Sa main chercha quelque chose pour s’y accrocher, elle avait besoin de reprendre des forces. L’odeur des glycines en fleurs lui parvenait avec toute leur délicatesse, et si elle continuait à fermer les yeux, elle pourrait voir leur couleur vive sous les rayons d’un soleil d’été chaud. Non, il fallait qu’elle y mette fin. Que son tourment cesse.

    Rouvrant les yeux, une lueur de certitude apparue dans ses prunelles étrangement fixe. L’odeur acre et à la fois sucrée des glycines était encore présente, mais elle essayait de toute ses forces de ne pas y prêter attention. Le sang devait couler. Seul le sang pouvait effacer les remords. Se tournant doucement, un sourire absolument mauvais, adorablement démoniaque apparut sur ses lèvres fines. Sans qu’elle eut besoin de chercher, son regard se posa sur la silhouette humaine allongée sur le lit. Un jeune homme au torse nu. Celui qui voulait connaître son histoire, celui qui avait éveillé en elle des souvenirs qu’elle avait voulu oublié, celui qui allait devoir laver de son sang le remord de la jeune femme. S’avançant vers le lit, la jeune femme paraissait plus sûre d’elle qu’elle ne l’avait jamais été. Sa force, elle la tirait de sa nature de démon, mais aussi de son caractère si fort, si fort. Ne pas y penser, pas une seule seconde. Le sang. Il fallait que le sang coule. Oublier les glycines, leur parfum si attirant, si gonflé de sucre par le soleil, oublier dans le sang et la violence. L’homme ne suppliait pas. Comprenait-il qu’elle devait le faire, qu’il mourrait pour elle, parce qu’elle en avait besoin ? parce qu’elle était un démon ? parce que sa nature réclamait le sang ? Sans aucun doute. Il avait compris, déjà ses yeux acceptaient la mort. Ensuite ce serait son esprit, puis son corps. Voulait-elle qu’il résiste ? Bien sûr que non.

    « Maman, c’est encore long ? »

    Oubliait-elle donc aussi facilement une partie aussi douloureuse de sa vie ? Ne sentait-elle donc plus la douceur de la main de sa mère ferment serrer contre sa petite main d’enfant ? La route était longue. Elle s’étendait alors devant leur regard déjà épuisé par la tâche. Parties sans même faire attention à la route qu’elles allaient prendre, parties sans un regard en arrière, la mère entraînant l’enfant dans une course folle. De cette fameuse journée, Rosemary avait mis des années à l’oublier, des années de violence, des années à faire couler le sang, des années à être plus cruelle encore qu’on ne l’avait été à son égard. Et pourtant, il lui semblait qu’en comparaison de ce qu’on avait osé lui faire, tout ce qu’elle avait pu commettre comme ignobles activités, comme actes de barbarie ne serait rien. Sa mère pressant le pas. Et elle ? Ses jambes lui faisaient mal. Pourquoi maman ne voulait pas s’arrêter un moment ? Mais il ne fallait pas. Maman ne disait rien, elle marchait seulement, fixant un point inconnu devant elle. Rosemary comprenait que quelque chose de pas bien les poursuivait, elle comprenait que maman n’avait pas décidé sur un coup de tête de quitter leur maison bien au chaud, elle comprenait parfaitement tout cela, mais la douleur était trop forte, et le soleil tapait trop fort. Les glycines… elles étaient en fleurs. Et elles furent couvertes de sang. Maman qui hurlait à en faire peur. Elle avait une voix pointant tellement dans les aigüe. Ca n’était pas normal.

    « Vas-t’en Rosemary, vas-t’en ! » hurlait sa mère.

    Elle n’était alors qu’une enfant. La jeune fille ne faiblirait pas. Sa main était posée sur le torse nu du jeune homme. Son regard plongé dans celui de l’homme qui l’avait fait jouir par deux fois en cette nuit. Leur intimité ne l’empêcherait pas de le tuer. Et il le savait. Son sourire était si tendre pourtant. Des lèvres si fines. Faites pour murmurer des mots doux, pas pour prendre un pli méchant, pas pour prononcer des horreurs. Et sa main qui s’enfonçait dans la chair de l’humain. Elle aimait cela. Posséder jusqu’au bout. Par son pouvoir, elle pouvait créer une illusion rassurante pour le jeune homme, mais elle ne voulait pas qu’il s’endorme gentiment, elle voulait qu’il hurle de douleur. Et lorsqu’il hurla, elle se mit alors à rire, tandis que sa main s’enfonçait plus profondément. Sa tête se secouait doucement au rythme de son rire. L’homme avait les yeux agrandit par la frayeur, la bouche grande ouverte, et la gorge tremblant sous l’effet du hurlement. Oublier les glycines. Elle atteignit enfin le cœur qu’elle arracha sans mal. Etant démone, elle possédait la force nécessaire. Nécessaire. Oublier. Son sourire devient alors enfantin. Un cœur encore tout chaud entre ses mains. La démone aimait cela par-dessus tout.

    Elle porta le cœur battant à ses lèvres. Le sang tout chaud ruisselait le long de son bras, descendait jusqu’à son coude. Lorsqu’elle avait arraché l’organe, du sang l’avait éclaboussé sur le visage et le torse. Son petit haut qu’elle avait volée à une de ses victimes était tâché. Il faudrait qu’elle en vole un autre. Mais elle s’en moquait. Ses dents s’enfoncèrent dans l’organe. Le fluide vitale s’écoulait le long de son avant bras à présent. La chair tendre du cœur dans sa bouche, son goût sanglant sur sa langue. Ses yeux pétillaient de malice. Elle adorait cela. Tuer, se nourrir de leur cœur encore battant, tuer, les regarder mourir, tuer et oublier. Tout allait de paire, tout était lié, il n’y avait aucun mystère. Les humains étaient faits pour mourir des mains des démons. Mais il arrivait qu’un humain change, qu’il possède à son tour des pouvoirs et qu’il décide de tuer les démons sur son chemin, sans aucune raison, comme une mère essayant de protéger son enfant. Un survivant contaminé, même pas un chasseur, un pauvre type crevant de faim, ayant depuis longtemps perdu la raison… après que tous les autres habitants de Salem eut été tué… il était resté seul.


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    Fait(s) de la vie actuelle :

    Août 2105, New York, Etat de New York, USA


    Chère Rosemary,

    Ces quelques mots ne sont rien pour vous, tout comme le papier et l’encre ne sont rien, mais je sais qu’il n’y a qu’en vous que je puisse avoir confiance. Un démon de votre trempe, c’est très exactement ce dont j’ai besoin. Cela est vrai, vous ne me connaissez guère et vous n’avez aucune raison de m’accorder votre confiance, vos services pourtant si efficace. Vous êtes une ombre parmi les ombres, et pourtant, vous êtes unique. Aucun démon n’a autant de goût pour le meurtre dans le sang, dans l’horreur la plus absolue et pourtant reste capable de tuer aussi proprement possible qu’il soit. C’est pour cela que je fais appel à vos services. On dit que vous n’acceptez plus de contrat depuis deux ans, je comprends votre point de vue, et je le respecte mais je suis dans le besoin et si vous refusez je ne sais comment je pourrais parvenir à mes fins. Voyez-vous ce que je désire c’est le meurtre d’un de ces brillants chasseurs dont la réputation fait naître l’espoir. Seule vous pouvez faire passer cette mort pour une horrible trahison. Il se trouve que le point précis de mon plan, de mon désir, c’est qu’on pense que c’est un autre chasseur, un autre survivant qui l’a tué. Je n’ai ni la force ni le pouvoir de faire cela, mais je sais que vous le pouvez aisément. Certains de vos faits d’armes sont restés méconnus parce que vous soignez le travail, mais j’en ai eut vent à travers mes contacts haut placé. Sachez que vous serez généreusement récompensé pour votre travail, plus encore que les prix d’or que vous pratiquez.

    J’espère vous voir sous peu afin de voir les détails de l’affaire en question. Evidement je suis à votre entière disposition pour l’exécution et la réussite de cette mission. Je vous remercie d’avance d’avoir pris connaissance de ma demande. L’attente de votre réponse me met déjà au supplice.


    Votre dévoué Matthews.


    Le vieil immeuble en plein centre de New York semblait être sur le point de s’écrouler à entendre les grincements et gémissements du béton sous la pluie qui tombait, fracassante, violente, bruyante. Les ombres régnant dans ce lieu que toute vie semblait vouloir fuir empêchait quiconque d’y voir quelque chose. Le chasseur marchait prudemment. La piste qu’il suivait semblait le mener nulle part. Son souffle était court et rapide suite à la course qu’il avait fait sous la pluie dans les rues. Le démon lui avait visiblement échapper et à présent, il ressentait l’irascible peur que ressent tout humain lorsqu’il ne se sent pas en sécurité, dans l’obscurité, ne sachant exactement ce qui l’attendait dans l’ombre environnante. Si le chasseur n’y voyait strictement rien, si ses battements de cœur s’accélérait au moindre petit bruit, si sa respiration essayait d’être normale en vain, silencieuse en vain, la démone en revanche se sentait comme un poisson dans l’eau. L’obscurité avait toujours été son domaine de prédilection, elle avait toujours ressentit beaucoup de plaisir à y ramper comme une vipère, prête à frapper. Le chasseur était perdu, seul et terrorisé. Typiquement le genre de situation qu’elle aimait. D’habitude les contrats ne lui donnait guère autant de plaisir, parfois elle passait pour une prostituée afin de tuer un membre du gouvernement, parfois elle passait pour une survivante affamée pour tuer un autre survivant plus chanceux, mais jusqu’à présent, rien de guère amusant. Mais un mystérieux inconnu lui avait offert quelque chose d’inédit. Tuer un chasseur comme si elle était un autre chasseur… évidement que c’était un jeu d’enfant. En fait… ça ne serait pas elle qui le tuerait.

    Le chasseur était à cran, et elle le savait, cela faisait des semaines qu’elle le mettait à la torture, des semaines qu’elle le suivait, qu’elle entrait en contact avec lui sans qu’il s’en rende compte. Elle l’avait étudié. Il correspondait parfaitement au type du chasseur capable d’en tuer un autre… tout simplement parce qu’il avait quelques petits problèmes psychologique. Son esprit divaguait, bien souvent il était capable d’une gentillesse et douceur sans pareil mettant en doute ses facultés de chasseur, mais il lui arrivait de devenir fou de rage, violent comme il en est rarement, et infâme. Une arme absolue. Que la démone avait pas hésité à façonner à sa volonté. Le chasseur allait tout simplement exécuter le contrat de la démone, ni plus, ni moins. Pour cela, elle avait poussé la cible à venir à cet endroit, et elle avait tout mit en place pour que le chasseur qu’elle devait tuer attaque le chasseur terrorisé qu’elle avait guidé jusqu’ici. Irrémédiablement ce qu’elle avait prévu arriva. Le chasseur essoufflé, rempli d’adrénaline et cependant sur ses gardes répliqua immédiatement à l’attaque. Le combat fut d’une rare violence. Et la démone en savourait chaque instant. Le chasseur se prit une flèche dans la jambe, il tomba en arrière et s’en fut finit pour lui. La démone souriait. Doucement elle apparue alors aux yeux du chasseur qui l’avait poursuivit sans savoir qu’il tombait dans son piège.

    Il l’a poursuivit, mais en vain, elle était plus que douée au jeu de cache-cache. Ne sortant de l’ombre que pour frapper, elle touchait juste à chaque fois alors qu’il était même plus capable de viser correctement avec son arme à cause de ses blessures suite au combat précédent. Malheureusement la suite du combat se corsa. Un autre chasseur rappliqua. Combien pouvaient-ils être ? En surnombre, cela était certain. Elle avait la sensation que New York pullulait de survivant contaminés devenus chasseurs. La démone combattit les deux chasseurs mais elle ne le fit pas seule, un autre démon la rejoignit. Deux contre deux, en équipe, Rosemary ne connaissait pas, elle était un être solitaire, une ombre, calculatrice et misanthrope, mais faut croire que tout peut arriver. Cette nuit là, Rosemary rentra sauve, et le chasseur également mais sa mission était accomplie et elle avait une nouvelle cible à ajouter à son tableau de chasse pour la prochaine fois.

    Pouvoirs :
    ILLUSION: Etre capable de modifier totalement les perceptions environnementales de la personne en face d’elle pourrait être un pouvoir amusant si la démone préférait que sa victime soit pleinement consciente de ce qui lui arrive. En réalité, bien que maîtrisant totalement ce pouvoir, la démone ne s’en sert pas aussi souvent qu’on pourrait l’imaginer. Elle préfère que ses victimes voient quelle créature les attaque, souffrent et n’aient aucun échappatoire. Et comme elle n’a aucune envie de soulager les douleurs de qui que ce soit par son pouvoir, la démone ne l’utilise guère souvent en somme. Cela dit, il est bien pratique pour se débarrasser de quelqu’un de gênant sans le tuer.

    TELEPATHIE: Lire les pensées des autres, envoyer ses pensées dans la tête des autres, et combiner à son pouvoir d’illusion, pouvoir enfermer un esprit dans une illusion, le rendre fou en quelques secondes, voilà un pouvoir intéressant, excepté aux yeux de la belle, qui n’y a jamais vu aucun intérêt. Ne travaillant pas en équipe, communiquer par la pensée, lui est inutile. En revanche rendre fou quelqu’un par ce pouvoir, combiné ou nom avec celui d’illusion, il lui arrive très facilement d’en user de cette manière, mais elle préfère encore les méthodes traditionnelles : torture, meurtre, persécution, destruction. La télépathie n’est pas un pouvoir qu’elle adore utiliser surtout que ce pouvoir la rend plus fragile lorsqu’elle rentre en contact avec un autre télépathe n’ayant aucune peur d’utiliser son pouvoir.

    NEUTRALISATION DES POUVOIRS: La démone peut neutraliser un pouvoir durant le temps qu’elle le désire. Lorsqu’elle use de ce pouvoir, la personne visée perd alors tous ses pouvoirs, quelqu'ils soient, sans même avoir eut besoin de les utiliser devant la démone. La démone a déjà neutralisé pas mal de pouvoir, et elle pourrait développer ce pouvoir pour neutraliser à jamais un pouvoir, mais elle n’aime pas trop ce pouvoir car elle entre alors en contact direct avec le pouvoir de sa victime et trouve ceux des humains contaminés… justement contaminés. Ce pouvoir bien que très utile dans un combat, elle ne l’utilise pas souvent, car elle le maîtrise très mal. Il faut dire que les pouvoirs des humains contaminés sont instables, et ils peuvent influer sur elle, de plus elle considère cela comme une tricherie. Cependant elle utilise ce dernier pouvoir lorsqu’elle se sent en mauvaise position. Elle préfère sa vie à son honneur, après tout. A noter que ce pouvoir fonctionne aussi bien sur les humains contaminés que sur les démons.

    L'époque où il/elle a découvert ses pouvoirs :
    La petite fille courrait, les cheveux mouillés pas la sueur collés à son front, la vision d’un chemin boueux floue devant ses yeux remplis de larmes, entendant au loin des cris de douleur et de souffrance qu’elle savait venir de la gorge nouée de douleur de sa mère. Les hommes en sombres avait finit par l’avoir ne cessait penser l’enfant, les hommes en sombres avait eut maman et ils allaient lui courir après. Elle avait peur. Elle avait mal. Maman hurlait de douleur. S’en était insupportable. Elle entendait encore dans ses oreilles : « enfuis-toi » elle ne pouvait pas oublier les paroles de sa mère : « ne te retourne pas » la voix défaillante lorsqu’elle articulait péniblement ces quelques mots : « sous aucun prétexte ! » Elle continuait. Elle courrait. Mais elle les entendait derrière elle. La douleur était trop forte, trop présente, comment lutter ? Maman ! Elle avait besoin de sa mère. Maman ! Les larmes coulaient sur ses joues. Mais pas de maman la rejoignant, pas de maman la prenant dans ses bras, pas cette odeur douce et acre à la fois. Maman ne me laisse pas seule. La petite fille continuait à courir. Ne pas se retourner. Ne pas regarder. Elle n’entendait plus rien. Soudain… ils jaillissaient devant elle. La petite fille hurla.

    « Comment j’ai pu leur échapper ? Je l’ignore. Tout ce que je savais à ce moment là c’est que maman ne viendrait pas me sauver, que personne ne viendrait, et que tout était perdu. J’ai espérer un miracle et on m’a donné ce don. »

    La jeune femme sourit. Elle observa l’homme en face d’elle qui la regardait médusé. Un petit bout de femme qui n’avait l’air de rien possédant des pouvoirs absolument effrayant, étant de nature démoniaque et se montrant d’un sadisme inouï ? Difficile à croire pourtant c’était la vérité. La jeune femme voulait lui montrer ses pouvoirs. Pas comme elle les avait utiliser contre les hommes en noirs. A ce moment là elle n’était qu’une enfant, et ne maîtrisait rien. Elle n’avait pas voulu les faire souffrir, mais entendre leur cri avait été un plaisir immense. Ils hurlaient de douleur parce qu’elle les avait plongé dans un monde de souffrance en combinant ses deux pouvoirs. Elle n’avait pas su comment faire pour arrêter et ils en étaient morts, en hurlant. Et elle, elle les regardait, un sourire vide d’expression aux lèvres, le regard fixe, dénué d’étincelle ou de lueur. La jeune femme appuya le regard de l’homme et commença à utiliser ses pouvoirs. Un rire cristallin s’échappa de ses lèvres alors que les pupilles de l’homme commençaient à se dilater.


• Relations

    ENZO PETERSON [Jason behr] - Difficile de savoir ce qu'il y a entre ces deux là, difficile de savoir s'ils vont s'entretuer ou se montrer si complice qu'ils en effraient leur ennemis. Eux-même ont du mal à cerner la nature de leur relation. Cela fait à peu près quatre ans qu'ils commencent à se connaître assez bien et leur rencontre est égale à leur relation. La belle Rosemary voulait séduire le ténébreux Enzo pour en faire son jouet, malheureusement le jouet s'est avéré ne pas vouloir obéir. Ils auraient pu se tuer cette nuit là, l'un et l'autre à deux doigt de s'entre-tuer alors qu'à la seconde d'avant ils allaient faire l'amour avec passion et en même temps tendresse. C'est étrange quand même qu'en quatre ans, ils ne soient pas parvenus à s'entendre, à choisir entre la haine et l'amour. Mais est-ce vraiment cela? Ou bien est-ce encore un jeu qu'ils jouent? En tout cas, pour leurs ennemis, vaut mieux qu'ils s'entre-tuent parce qu'ensemble, aussi cruels et mauvais qu'ils sont... ça pourrait faire mal.

    AEL MCFAITH [Kate Beckinsale] - Il y a quelques années de cela, Rosemary était plusieurs fois allée au manoir de William, un démon qui faisait partit de ses clients, et confrère. Cela fait bien longtemps à présent, mais William était tout à fait le genre de démon qu'on oublie pas, surtout par la fin à laquelle il a eut droit. Elle ne se souvenait pas bien de tout, il y avait souvent des grandes fêtes, et ces discours interminables de William mais il y avait aussi une survivante enfermée au sous-sol avec laquelle William semblait bien s'amuser. A l'époque la belle démone avait songé que William était tombé bien bas s'il avait besoin d'enchaîner les femmes pour pouvoir s'amuser. Mais la fin terrible qu'il avait connu lui était forcément parvenue, ainsi que la rumeur selon laquelle ce serait l'humaine qu'il retenait qui lui aurait fait cela. Rosemary s'en souvient plutôt bien à présent, puisqu'elle a revu récemment cette humaine, du moins, elle a cru l'apercevoir, mais pour s'en souvenir aussi rapidement, c'est forcément l'humaine en question.

    ELISABETH STUART [Nicole Kidman] - Lors d'une soirée tout ce qu'il y a de plus mondain, à laquelle Rosemary avait été invités par le biais de sa victime de l'époque, la démone avait eut le plaisir de rencontrer une jeune femme qui envisageait d'écrire un livre sur l'ouverture du monde des humains au démons. Evidement, le sujet avait de quoi intéressé Rosemary qui prit le partit immédiatement de devenir avec Elisabeth, de toute manière, cette amitié prendrait fin dans le sang dès qu'elle en sentirait le poids sur ses épaules. Mais alors qu'elle continuait à fréquenter Elisabeth, elle se découvrit un certain lien avec son fils... ce qu'elle ignore c'est que c'est un demi démon... tout comme elle. Etrange, parce que évidement, Elisabeth, sa bonne amie, ne sait rien de sa nature.

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Rosemarie Adams

Rosemarie Adams

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MessageSujet: Re: .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Icon_minitimeVen 18 Avr - 23:55
MessageSujet: Re: .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Icon_minitimeVen 18 Avr - 23:55
MessageSujet: Re: .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée}   .: ROSEMARY ADAMS | Evil's dream :. {Terminée} Icon_minitimeVen 18 Avr - 23:55

Fiche terminée... Razz
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